Introduction Les champignons, des super aliments !

Suite à huit années de recherches, nous avons le plaisir de vous partager une synthèse des nutriments contenus dans les variétés de champignons que nous proposons.

 

De façon générale, les champignons contiennent des composés antibactériens et antifongiques qui sont essentiels à leur survie dans leur environnement naturel. Ainsi, certaines molécules démontrant des activités antimicrobiennes sont isolées de divers champignons et étudiées pour leurs effets potentiels sur la santé à travers le monde.

Les champignons se démarquent des autres légumes car ils contiennent un taux particulièrement élevé en vitamine D. Sous l’effet de la lumière du soleil (rayons UV), les champignons produisent de l’ergostérol, un composé précurseur de la vitamine D2, qui peut être transformé en vitamine D dans l’organisme.
Ainsi, certaines personnes à risque de carence en vitamine D (les végétariens, les personnes consommant peu ou pas de poissons ou de produits laitiers ou ceux qui s’exposent peu au soleil) auraient donc un intérêt pertinent à consommer régulièrement des champignons.

UNE FARANDOLE DE NUTRIMENTS ! Que contiennent-ils ?

Les polysaccharides sont des molécules composées de sucres à « chaînes longues » que l’on trouve en forte proportion dans les champignons, sous forme de polysaccharides hydrosolubles, dont les béta-glucanes sont en mesure d’aider le bon fonctionnement du système immunitaire !
Ils déclenchent une action de modulation du système immunitaire . Ils augmentent le nombre de lymphocytes T et B, ainsi que l’activité des macrophages (globules blancs) tout en renforçant les les défenses naturelles.

 

Les champignons possédant le plus de polysaccharides sont le shiitake, le reishi et l’enokitake.

De plus, les champignons comme les végétaux contiennent des triterpènes comme le squalène ou l’acide ganoderique. Ce sont des substances d’origine organique, à base de molécules de carbone.

PLEUROTES Pleurotus ostreatus

En 2000, des chercheurs de la China Agricultural University de Pékin ont isolé une nouvelle protéine présente dans les pleurotes : la lectine.

 

Des études récentes ont démontré que des extraits de pleurote contribuaient à améliorer les taux d’antioxydants dans différents organes chez les animaux, dont le foie. Il n’est pas le plus riche en composés antioxydants par rapport aux autres légumes mais sa consommation peut tout de même contribuer à en augmenter l’apport.

 

Les glucanes et la pectine, présents dans le pleurote, sont des fibres solubles connues pour leur capacité à lier les acides biliaires. L’absorption du cholestérol est ainsi réduite dans les intestins.

 

La lovastatine (utilisée comme médicament hypocholestérolémiant) et la chitine (présente dans la fraction insoluble des fibres de champignons) sont présentes chez certaines variétés de pleurotes.

PLEUROTES Eryngii ou du Panicaut

En 2011, cinq chercheurs de Corée du sud (université d’Incheon) ont démontré que l’extrait des chapeaux de ce pleurote faisait baisser le taux de cholestérol dans le sang de rats femelles albinos âgés de six semaines. Deux groupes de dix de ces rongeurs ayant un fort taux de cholestérol ont été étudiés pendant quatre semaines. L’un n’a reçu aucun compléments alimentaires et l’autre groupe a reçu 4g de poudre de chapeaux de ces pleurotes. L’équipe a pu constater une baisse du taux de triglycérides de 24,05 à 46,33% et une baisse du poids ! Etude publiée dans le Saudi Journal of Biological Sciences.

 

En 2009, deux chercheurs de la Firat University (Turquie) ont testé in vitro l’activité antibactérienne de ce champignon sur 8 micro-organismes : trois bactéries pathogènes, une non pathogène et quatre champignons pathogènes de la famille des levures. un extrait liquide de ce pleurote a été mis au point et a permis d’inhiber deux de ces MO que l’on rencontre essentiellement dans la plaque dentaire des êtres humains.

Pleurotes Grises
Pleurotes du Panicaut

LENTINA EODES Shiitakés

D’après plusieurs études, le shiitaké contient du lentinane : un polysaccharide. Il aide ainsi le métabolisme à produire des interférons (terrains inflammatoires aussi bien des des articulations que du système respiratoire, particulièrement allergique).
Il faut cependant faire la distinction entre les effets du lentinane (le composé en tant que tel) et les propriétés des aliments qui en contiennent (ici le shiitaké).
Complexes, les mécanismes concernés relèvent principalement de la stimulation du système immunitaire.

 

Ce que confirme Reinhard Saller, directeur de l’institut de médecine naturelle de l’hôpital universitaire de Zurich (Suisse) : « Le lentinane, substance tirée du shiitaké, est l’un des dix médicaments les plus utilisés au Japon dans les thérapies anticancéreuses…  »

 

Enfin, en 1974, des chercheurs japonais on démontré que le shiitaké possédait un composant nommé éritadenine, qui a la propriété de faire baisser les lipides dans le sang. Ceci a été confirmé par une équipe suédoise en 2008 puis par des chercheurs de Corée du sud à Cheongju, par ingestion de shiitaké par des souris souffrant d’un fort taux de cholestérol.

Shiitakés

AGROCYBE AEGERITA Pholiote du peuplier

En 2009, une équipe de chercheurs chinois ont isolé un polysaccharide (PNPS-1) dans la pholiote du peuplier. Ce composant possède des propriétés hypolipidémiantes, c’est à dire faisant baisser les taux de lipides circulant dans le sang.

 

En 2012, des chercheurs chinois ont isolé la lectine de ce champignon.

Pholiotes du peuplier

MORCHELLA ESCULENTA Morilles

En 2012, une équipe de chercheurs pakistanais a démontré les capacités antibactériennes d’extrait de morilles, avec une concentration de 30mg/mL.

 

En 2002, une équipe de l’université du Mississippi a isolé la présence de galactomannane, un polysaccharide spécifique dans des extraits de morilles (2% du poids total du champignon). Ce composé augmente l’activité macrophage du système immunitaire.

FLAMMULINA VELUTIPES Pieds de velours, Enokitakes

En 2008, des chercheurs de Tokyo ont démontré qu’il contenait un puissant antioxydant : l’ergothionéine.

En 2005, une équipe de Singapour a identifié une protéine  permettant de renforcer le système immunitaire.

 

Un taux anormalement faible de cancer à Nagano (au Japon et cœur de la culture d’Enoki) pourrait être lié à la forte consommation de ce champignon dans cette région.

 

En 2012, des chercheurs d’Ishikawa, au Japon, ont isolé une enzyme dans le mycélium de pieds de velours. Elle pourrait largement remplacer l’eau oxygénée (peroxyde d’hydrogène) pour décolorer les cheveux. Cette enzyme serait moins agressive et plus efficace !

GANODERMA LUCIDUM/LINGZHI Reishis, Ganodermes luisants

En 1995, des chercheurs chinois ont permis de prouver que le reishi permettait de récupérer des dommages immunitaires causés par la chimiothérapie et la radiothérapie. Confirmés en 2000 par une autre équipe de chercheurs, plus de 100 polysaccharides sont contenus dans ce champignon, accroissant les capacités immunitaires de l’organisme (production de macrophages, de lymphocytes T, des cytokines, des immunoglobulines, des interférons et enfin des interleukines) !

 

D’’après une étude publiée en 1986 par les chercheurs Chang et But, le reishi améliore les fonctions respiratoires en augmentant les capacités d’absorption de l’oxygène par les alvéoles pulmonaires ; mais aussi les fonctions cardiaques et la circulation sanguine en rendant le sang plus fluide !

 

En 2011, des chercheurs de Pékin ont découvert que le reishi protégeait les neurones impliqués dans différents processus du cerveau comme la motivation, le plaisir, la mémoire, l’apprentissage… en inhibant la production de médiateurs inflammatoires. Les scientifiques espèrent apporter une approche préventive contre la maladie de Parkinson dans l’avenir.

 

Enfin, le Reishi contient une enzyme (SOD) qui fait partie du système de défense contre le vieillissement tissulaire ! Des crèmes existent déjà, contenant un mélange d’extraits de différents champignons, créées par le docteur Andrew Well.

 

Combattre la fatigue et fortifier l’organisme en général.

Reishis

GRIFOLA FRONDOSA Maitakes, Polypores en touffes

Les chercheurs se concentrent aujourd’hui sur les effets des polysaccharides du maitake. Ces substances agissent de façons multiples et complexes sur le système immunitaire.

 

En 1987, une équipe de l’université de Sendai au Japon ont montré la capacité du maitake à réduire l’hypertension. Ces résultats ont ensuite été vérifiés et validés par le docteur Scott Gerson sur 11 patients et ce… sans aucun effet secondaire !

 

En 2002, des chercheurs de Kobe au Japon ont constaté que des polysaccharides (fraction MD) et des béta-1,6-glucanes du maitake ont stimulé le système immunitaire de leurs patients en activant les lymphocytes T, les macrophages et les cellules NK.

Maitakés

HERICIUM ERINACEU L’Hydnes du Hérisson

En 2020, une équipe de six chercheurs ont effectué une expérience, au département de Psychologie clinique de la Bunkyo University de Kyoto (Japon), sur trente femmes de 40 à 45 ans. Séparées en deux groupes, le premier reçu des biscuits normaux (placebos) et le deuxième des biscuits contenant chacun 0.5g d’extrait d’hydne hérisson, durant quatre semaines.

Quatre questionnaires internationaux leur ont été transmis. Ces tests visaient à étudier la ménopause (Kupperman Menopausal Index : vertiges, palpitations, mauvaise humeur…), la dépression (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale), le sommeil (Pittsburgh Sleep Quality Index) et l’insensibilité/anxiété/irritation/concentration… (Indefinite Complaints Index). Aucun effet notable n’a été ressenti par le groupe de femmes ayant mangé les placébos. Pour l’autre groupe, une baisse de 29,1% de l’intensité du test KMI, une baisse de 25,9% du test CES-D, aucune modification pour le test PSQI et une très forte baisse de 35,8% du test ICI ! (Parution de l’étude dans la revue Biomedical Research)

 

 

En 1996, trois chercheurs japonais de la School of Science and Technology (Shizuoka University) ont isolé plusieurs dérivés phénoliques dans le mycélium de HH. Ils ont constatés que ces dérivés déclenchaient la synthèse du NGF (Nerve Growth Factor) ou facteur de croissance des cellules nerveuses et rétiniennes. Ce facteur serait primordial dans la régénérescence des neurones !

Cette équipe s’est rendue compte que le HH accroît le taux de NGF, améliorant ainsi les capacités de mémoire et pourrait permettre d’avancer dans les recherches sur la maladie d’Alzheimer ! Le NGF a également la fonction de retarder la dégénérescence rétinienne. Article publié dans la revue Tetrahedron Letter.

Hydnes du Hérisson

DESCRIPTION Vitamines et Minéraux

Antioxydants : composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres (molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement).

Cuivre :

  • Nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus).
  • Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Fer : (Contenu dans chaque cellule du corps)

  • Essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang.
  • Joue un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.
    Le fer contenu dans les aliments d’origine végétale (comme le pleurote) est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsqu’il est consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.

Les fibres alimentaires :

  • Regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme.
  • Contribuent particulièrement à maintenir une fonction intestinale adéquate.
    Une alimentation riche en fibres peut participer à la prévention des maladies cardiovasculaires et du cancer du côlon, ainsi qu’au contrôle du diabète de type 2 et de l’appétit.

Lentinane :

  • sucre complexe (polysaccharide) possédant une activité antitumorale (études réalisées in vitro et chez l’animal, particulièrement dans le cas du cancer du côlon).
  • est actuellement utilisé comme thérapie adjuvante aux traitements classiques contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie), surtout au Japon et en Chine.

Magnésium :

  • Participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire.
  • Joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

Manganèse. :

  • Agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques.
  • Participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Phosphore :

Le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. C’est également l’un des constituants des membranes cellulaires.

  • Joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents.
  • Participe à la croissance et à la régénérescence des tissus.
  • Aide à maintenir à la normale le pH du sang.

Potassium :

  • Permet un pH équilibré du sang.
  • Stimule la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la digestion.
  • Facilite la contraction des muscles (incluant le cœur).
  • Participe à la transmission de l’influx nerveux.

Sélénium :

  • Travaille avec l’un des principaux enzymes antioxydants, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme.
  • Contribue à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Vitamine B1 ou thiamine :

  • Fait partie d’un coenzyme nécessaire à la production d’énergie, principalement à partir des glucides que nous ingérons.
  • Participe à la transmission de l’influx nerveux.
  • Favorise une croissance normale.

Vitamine B2 ou riboflavine :

  • Joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules
  • Contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

Vitamine B3 ou niacine :

  • Participe à de nombreuses réactions métaboliques.
  • Contribue particulièrement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons.
  • Collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Vitamine B5 ou Acide pantothénique :

  • Fait partie d’un coenzyme clé qui nous permet d’utiliser l’énergie tirée des aliments que nous consommons.
  • Participe à plusieurs étapes de la fabrication des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.

Vitamine B6 ou pyridoxine :

  • Fait partie des coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs.
  • Collabore également à la production des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène.
  • Est nécessaire à la transformation du glycogène en glucose.
  • Aide au bon fonctionnement du système immunitaire.
  • Joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

Vitamine B9 ou Folate :

  • Participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges.
  • Joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies.
    Comme elle est nécessaire à la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du fœtus.

Vitamine D :

  • Collabore étroitement à la santé des os et des dents en rendant disponible le calcium et le phosphore dans le sang.
  • Joue un rôle dans la maturation des cellules, dont celles du système immunitaire.
  • Prévention de certains cancers, du diabète et de maladies impliquant le système immunitaire.
  • Aurait un rôle dans la protection contre les maladies du cœur.

Les végétariens, les personnes consommant peu ou pas de poissons ou de produits laitiers ou ceux qui s’exposent peu au soleil) peuvent être en carence de vitamine D. Elles auraient donc tout intérêt à consommer régulièrement des champignons !

Zinc :

  • Participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du fœtus.
  • Interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes.
  • Participe à la fabrication, à la mise en réserve et à la libération de l’insuline dans le pancréas.

RÉFÉRENCES Sources

Les champignons de santé et de longévité, Jean-Claude Secondé, édition Grancher